J’ai toujours mon téléphone dans la poche. Ou dans mon sac…
J’ai du mal à m’en séparer. Depuis longtemps, mais c’est une autre histoire…
Je suis ultra connectée et je sais que ce n’est pas bien…
Cela dit, mon téléphone omniprésent m’autorise une chose que j’apprécie vraiment de pouvoir faire : saisir des instantanés au cours de mes balades, sans avoir à me soucier d’un appareil photo lourd et encombrant.
Mon téléphone est discret, léger, silencieux, et lorsque je découvre un lieu nouveau, j’aime assez l’idée de le faire de façon phénoménologique et de voir des choses que personne ne voit, ou qui n’attire en tout cas pas l’attention au premier regard…
Avant de prendre mes photos, j’observe, je prends du temps, de découvre les choses intérieurement, d’une certaine façon…
Mes instantanés ne répondent pas aux critères photographiques classiques.
Ils ne tiennent pas compte de la lumière, des « sous » ou « sur » expositions, du cadrage, de la netteté ou de tout autre recherche de conformité ou de qualité.
Ce sont juste des « regards » particuliers que je ne partageais pas jusque là et qu’aujourd’hui, j’ai envie d’ajouter à ces Carnets qui sont, sans nul doute, le reflet de ma personnalité et de ma sensibilité.
Ces « regards de balade » sont également présents sous Instagram, et si vous le souhaitez, vous pourrez y suivre mes rencontres visuelles, mes clins d’œil à l’inaperçu, au hasard, à l’émotion d’un instant.
Parfois tristes, parfois gaies, souvent d’une simple neutralité contemplative, ces images me donnent le sentiment de graver profondément certains lieux ou certains instants en moi, de les avoir observé avec une attention particulière, de les avoir découvert un peu autrement, de leur avoir accordé un espace et un sens très personnel, sans jugement.
Cela me touche, me parle, m’interpelle aussi parfois.
Mes arrêts sur image sont parfois colorés , d’autres noir et blanc, floutés ou jouant sur l’intensité de certains filtres, pour accentuer certaines couleurs, une certaine profondeur ou un détail particulier, tout simplement.
Plusieurs dizaines d’entre elles dorment sur l’un de mes disques externes et j’espère pouvoir publier les prochaines sur ces pages, une façon comme une autre de leur donner vie, de les partager, de leur offrir une continuité.
Tous les deux mois environ, je pars m’isoler quelques jours dans un village ou une ville de France pour apprendre à me poser différemment, pour découvrir un autre espace, et la prochaine série de « regards de balade » viendra se partager ici, je l’espère.
Début février, j’irai passer quelques jours à Narbonne et sur plage de Gruissan, dans la région Audoise et Ariégeoise ensuite. L’occasion pour moi de ramener quelques regards dans ma valise et dans mon cœur.
En attendant, et pour le premier billet de cette toute nouvelle catégorie de mes Carnets, voici quelques uns de ces regards…
5 Commentaires
Merci Nathalie. Tes photos sont des œuvres d’art et me sont encore plus des rêves que tes recettes de cuisine. J’aime !
Merci Katia… Et mille excuses pour mon silence, malgré tes messages tout en douceur. Je te répondrai c’est promis…
C’était juste compliqué pour moi jusque là. Je t’embrasse.
Superbes clichés, bravo!
Lou : merci ! 🙂
c’est ce que j’aime dans la photo..ce que l’on ne voit pas ailleurs..un très joli reportage, alors à bientôt pour des inédits!!