Du côté du sucré...

Eté à pas feutrés…

2 juillet 2013

Il commence à peine à faire chaud, de cette « vraie » chaleur dont nous avons ici l’habitude…

La température monte doucement, nous bousculant fraichement le matin, si bien que Clem part encore à l’école une petite veste sur les épaules…

La journée au bureau, j’oublie que l’été est enfin là… Sous les cracheurs de clim, on prendrait presque froid, oubliant  le souffle chaud qui commence à nous happer vers midi, à l’heure du déjeuner, et nous surprend à nouveau le soir.

En cette saison, vers 19 heures, la lumière est toute particulière. Orangée, rouge parfois, prêtant ses reflets dansants aux insectes qui profitent de la fraicheur des arrosages du potager.  Elle s’incline, traverse les persiennes, colore les meubles et les objets et caresse les visages. J’adore ces couleurs..

Clémence attends les vacances… Et je la comprends…

Elle m’annonçait fièrement ce soir qu’elle passait au CM2 et je n’ai pas eu la réaction adéquate… J’ai raté l’exclamation de joie qu’elle attendait sans doute et m’en suis voulue pour le reste de la soirée…

Clem est une enfant particulière, au regard particulier mais c’est aussi une bonne élève et pour moi, son passage ne faisait aucun doute, malgré ses difficultés. Seulement voila… Ne pas rater ce genre de nouvelle. Même si cela va de soi…

Je me rattraperai lorsque ce sera possible, avec un petit diner festif en l’honneur de ce CM2 qui s’annonce pour une petite fille dont le champ visuel de netteté est limité à deux mètres à peine, malgré ses lentilles basse vision…

Avec l’été, ce sont aussi les résultats des examens de mes trois grandes qui se font désirer. Et le stress nous accompagne depuis quelques semaines, mon homme et moi, si désireux que nous sommes de les voir s’épanouir dans leur vie de femmes, de les voir se diriger vers des horizons qui leur plaisent, qui leur ressemble, leur offrir le choix, que pour ma part, je n’ai pas eu.

L’été, chez nous, c’est aussi la période des rencontres inattendues. L’an dernier, Miss Holly rejoignait notre famille, et avant elle, à la même époque, d’autres compagnons de route.

Cette année n’échappera pas à la règle…

Anaëlle nous a ramené ce tout jeune chaton délaissé par sa mère… Une petite chose minuscule en piteux état, qui, peu à peu, découvre le plaisir de se faire cajoler…

Et puis le jardin qui change, au gré des saisons, pourtant régulièrement envahi par les herbes folles, la terrasse qui devient chaleureuse et accueillante.

Certaines de ces plantes ont mis des années à prendre forme. Des années à s’installer en pleine terre ou en pot, à traverser l’hiver sans trop de dégâts.

Je suis assez fière du résultat aujourd’hui…

Mon petit potager reste pour l’instant encore timide, mais nous avons pu faire une petite récolte de groseilles.

Petites billes rouges que Clémence prenait pour du poison !

« – Maman, on va pas manger ça ?!! On peut mourir avec ça !!

– Non, pas de risque Clem. Ce sont des groseilles. Elles se mangent… Tiens, goûtes… »

Grimace de Clémence…

« – C’est dégoûtant… Je suis sûre que même les oiseaux n’en veulent pas ! »

Bon… je sais déjà que, quelque soit le type de préparation, Clem n’y goûtera pas…

Avec notre petit saladier de  groseilles et quelques poignées de kumkats du jardin,  j’ai choisi de faire une préparation  au vinaigre sucré et épicé.

Les courageux y goûteront dans un mois environ, le temps que les pots reposent au frais, dans l’obscurité.

Pour 1 pot de groseilles au vinaigre sucré épicé :

500 gr de groseilles rincées, égrappées et délicatement séchées

35 cl de vinaigre de cidre

100 gr de sucre

Quelques lamelles de gingembre frais

2 bâtons de cannelle

5 clous de girofle

Déposez les groseilles au fond d’un bocal propre et ébouillanté.

Portez le vinaigre à ébullition avec les épices et le sucre tout en remuant doucement et coupez le feu. Laissez la préparation tiédir, filtrez  puis versez sur les groseilles dans le bocal jusqu’à recouvrir les fruits complètement. Fermez votre pot hermétiquement, retournez le et laissez le refroidir. Réservez le dans un coin sombre et frais durant 6 semaines environ avant d’y goûter…

Pour les kumkats :

300 gr de kumkats rincés et séchés

35 cl de vinaigre de cidre

100 gr de sucre

Quelques lamelles de gingembre frais

5 clous de girofle

2 bâtons de cannelle

Piquez les kumkats en plusieurs endroits à l’aide d’une aiguille chauffée quelques instants sous une flamme.

Portez le vinaigre à ébullition avec les épices et le sucre tout en remuant doucement et ajoutez les kumkats. Laissez cuire l’ensemble une dizaine de minutes. Egouttez ensuite en réservant le sirop dans une casserole et en versant les kumkats dans un pot en verre propre et ébouillanté.

Retirez les épices du sirop vinaigré et portez à nouveau à ébullition. Versez la préparation bouillante sur les kumkas, vissez et retournez le pot et laissez le refroidir. Réservez le dans un coin sombre et frais durant un minimum de 15 jours.

Ces deux préparations s’utiliseront comme condiments, selon vos envies…

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2 Commentaires

  • Répondre nelly 13 juillet 2013 à 17 h 49 min

    encore un billet plein d’émotions!!!!……….bonnes vacances!!!!

    • Répondre nat 9 août 2013 à 22 h 23 min

      Merci Nelly ! 🙂

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